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le 09 novembre 2016

LTWA 2016: Le palmarès dévoilé

Elles sont sept, ont créé leur entreprise ou managent les équipes et leur point commun est d’être lauréates de La Tribune Women’s Awards. Sept femmes puissantes à leur façon, récompensées au cours d’une cérémonie organisée à la Villa Méditerranée à Marseille.

Cérémonie de remise des prix LTWA ( La Tribune Women Awards ), le 7 novembre 2016 - Villa Méditerranée - Marseille
Cérémonie de remise des prix LTWA ( La Tribune Women Awards ), le 7 novembre 2016 – Villa Méditerranée – Marseille

 

Sept lauréates pour la septième édition de La Tribune Women’s Awards, le tout un 7 novembre. Concordance de temps et alignement des planètes pour la cérémonie de remise des prix organisée par La Tribune et ses partenaires à la Villa Méditerranée.

Les cinq catégories – sciences et recherche, smart city, start-uppeuse, entrepreneure, manageure – ont respectivement été décernés à Elvire Gouze de TherAchon, Stéphanie Le Beuze d’Echy, Carol Ann Lovera et Sophie Blin, le duo de Bloomup, Martine Achy de Bio&Co et Alexandra Fagiano d’Emyg Environnement et Aquaculture.

Mettre au point un traitement contre l’une des formes existantes de nanisme et avoir levé 35 millions de dollars en un an c’est ce qui permis à Elvire Gouze de se distinguer. L’objectif de cette chercheuse, installée à Nice, et de son équipe est d’apporter aux patients un traitement efficace pour l’achondroplasie, soit la forme la plus courante de nanisme génétique.

Directrice générale, installée à Aix-en-Provence, Stéphanie Le Beuze développe le business d’Echy dont l’innovation permet de recevoir la lumière du soleil même dans les espaces sans fenêtres grâce à la fibre optique.

Energie Fruit, Mon petit Paradis… Chez Bloomup, à Cassis, on marche par deux. Deux marques (pour le moment) et deux fondatrices, Carol Ann Lovera et Sophie Blin, un duo positionné sur la création et la distribution de cosmétiques et dont les concurrents s’appellent L’Oréal ou Procter&Gamble.

Le bio fait davantage partie de son art de vivre mais Martine Achy en a fait aussi le fondement de la société créée il y a 15 ans avec Naji, son mari. Bio&Co c’est un concept et trois services : un marché qui propose 8 000 références avec fruits, légumes, rayons frais et même boucherie, une restauration – appelée Bio&Co « La Table » – et une partie « Comptoir », soit vente à emporter. Un concept qui continue de différencier l’entreprise basée à Aix-en-Provence.

Ce n’est pas bio mais c’est un concept tout aussi sain que développe Emyg et sa directrice des opérations, Alexandra Fagiano. Sa technologie développée en interne et baptisée Innopure permet de remplacer la chaîne du froid par la chaîne du vivant. Ce qui lui a valu de créer une joint-venture avec CMA CGM, l’armateur marseillais et de permettre le transport du homard vivant.

Et parce qu’il a été difficile de départager certaines candidates, le jury – constitué de professionnels du monde de l’entreprise – a accordé un Prix Coup de Coeur à Sabriana Roubache et Laure Pierrisnard.

La première est connue du territoire marseillais pour avoir été productrice exécutive de la série Marseille diffusée sur Netflix mais c’est pour la création de Gurkin Invest Film, PME de production et d’investissement et dont le modèle économique assumé est de ne s’engager que dans des projets dont les retombées économiques profitent en majorité au territoire, qui vaut à Sabrina Roubache de repartir avec un trophée.

La seconde, arrivée aux manettes de la Confiserie du Roy René, l’institution du calisson basée à Aix-en-Provence, entreprend un exercice moins aisé qu’il n’y paraît, conjuguer intelligemment tradition et innovation. Ce que cette médaillée du Mérite Agricole s’emploie à faire depuis son arrivée au sein de l’entreprise voici deux ans.

Les prix ont été remis par les partenaires de La Tribune, la Région PACA, le groupe Caisse des Dépôts, Pays d’Aix Développement, Avitem-La Villa Méditerranée, le CIC.

Par Laurence Bottero

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