Actualitéspresse

le 19 avril 2018

La Chaîne du vivant®, jusqu’en Antarctique, grâce aux marins de la SAPMER

L’équipage de la SAPMER, société de pêche française depuis 1947, a réussi, dans des conditions de pêche extrême, a transporté les langoustes australes vivantes dans des viviers équipés de la technologie INNOPURE®. Un défi relevé brillamment que nous raconte Anthony SIGNOUR, directeur Exploitation-Activités de la SAPMER.

 

« Etre marin dans les eaux extrêmes des terres Australes et Antarctiques ne s’improvise pas. » Déclare Anthony SIGNOUR, directeur Exploitation-Activités de pêche de la société SAPMER. Le décor est planté : chaque pêche dans cette zone est un véritable périple. De la Réunion, il faut traverser la célèbre ligne des 40ème rugissants pour atteindre ces îles à Langoustes. L’AUSTRAL (le caseyeur surgélateur qui transporte produits de la mer et équipage) doit braver des vagues pouvant atteindre 10 mètres de hauteur, pendant 7 jours avant de rejoindre les îles de St Paul et Amsterdam. Les marins de la SAPMER, pour la majorité réunionnais et pêcheurs de génération en génération, partent ainsi pour deux marées par an.

C’est dans ces conditions extrêmes, que le défi technique et humain a été relevé. 3000 kilomètres séparent la zone de pêche du port. « Transporter les langoustes vivantes des eaux froides de l’Antarctique à l’Ile de la Réunion au climat tropical à nécessiter l’implication de l’ensemble de nos équipes techniques. Les équipes EMYG et SAPMER ont travaillé main dans la main pour aménager le bateau et rapporter ce trésor de la mer. » Nous rapporte-il.

Ce premier voyage était une « exploration » pour l’entreprise qui s’oriente actuellement vers la maîtrise globale de la chaîne de valeur : de la pêche jusqu’à la distribution au consommateur final. « Lors de la première expédition, nous avons rapporté un faible volume de langoustes vivantes afin de voir comment elles évoluent si loin de leur environnement. Au vu des résultats très positifs, le bateau est reparti afin de rapporter un volume plus important pour la seconde expédition et tester leurs qualités gustatives reconnues. » Conclut A. SIGNOUR.

Devant la réussite de ce partenariat, Alexandra Fagiano, directrice des opérations d’EMYG jubile : « Déguster des langoustes fraîches pêchées dans les eaux glaciales des terres Australes et Antarctiques, les pieds dans l’eau chaude des côtes réunionnaises, voilà une belle vision de la Chaîne du Vivant® telle que nous l’avons rêvée pendant ces années de recherche de développement. Nous réalisons aujourd’hui ce rêve et nous sommes plus qu’heureux de le partager avec un partenaire comme la SAPMER. »